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CHANGEMENT, UN OUTIL

16 avril 2014

LA MORT TRAGIQUE DU CHEF MILICIEN, POURQUOI NE PAS L'AUDITIONNER AVANT DE LE TUER??

Le chef milicien des Maï-Maï Simba, Paul Sadala alias Morgan, est décédé lundi 14 avril dans l’après-midi après des échanges de tirs entre ses combattants et les militaires congolais au village de Molokaï dans la réserve de faune à Okapi en Province Orientale, ont annoncé les FARDC. Après s’être rendu samedi dernier à l’armée congolaise, Morgan devait être conduit à Bunia pour la poursuite du processus de sa reddition. Il a refusé de suivre des soldats venus pour l’escorter, exigeant d’abord d’être nommé général, selon la même source.

 Paul Sadala devait être conduit à Mambasa avant d’être transféré à Bunia. Arrivés sur le lieu, les militaires ont rencontré une résistance de Morgan qui a refusé de rejoindre son lieu de transfert, exigeant le grade de général, a indiqué le commandant des FARDC en Ituri, Fal Sikabwe, qui se trouvait dans le territoire de Mambasa.

Face à son refus de poursuivre le processus de son désarmement, selon lui, une altercation a eu lieu entre les hommes de Morgan et les militaires congolais.

L’officier de l’armée congolaise accuse les hommes de Morgan d’avoir ouvert le feu contre ses hommes. Les FARDC ont répliqué, poursuit-il, et le chef milicien a reçu des balles aux deux jambes.

Grièvement blessé et inconscient, le chef milicien a succombé à ses blessures quelques minutes plus tard, ajoute le général Fal Sikabwe.

La même source avance un bilan de sept morts du côté milicien et de deux blessés graves et un blessé léger du côté des FARDC.

Le corps de Paul Sadala alias Morgan est gardé par les autorités congolaises à la morgue de l’hôpital général de référence de Bunia.

Morgan s’était rendu samedi 12 avril aux FARDC, devant des autorités coutumières de Bandegaido, située à 300 km au Sud-Ouest de Bunia, en Ituri.

Le chef milicien s’était rendu avec quarante-deux de ses combattants. Son transfert à Bunia avec tous ses hommes devait avoir lieu le lundi dans la matinée.

La milice de Paul Sadala est accusée de plusieurs exactions contre la population civile dans le territoire de Mambasa (Province Orientale) où elle aurait tué 62 personnes et violé 24 femmes entre 2010 et 2013.

En juin 2012, ils avaient attaqué la réserve de faune d’Epulu et tué quinze okapis.

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